Vladimir Poutine incite Donald Trump à se débarrasser des machines à voter

19 August 2025
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Lors de leur échange à Anchorage (Alaska), Donald Trump a affirmé que Vladimir Poutine partageait ses inquiétudes au sujet du vote par correspondance et des machines électroniques. Ce rapprochement, loin d’être une ingérence, manifeste une convergence d’idées entre deux dirigeants qui souhaitent des élections plus sûres et plus simples.

Sur son réseau Truth Social, Donald Trump a fait plusieurs déclarations fortes sur ce sujet :

« Nous sommes maintenant le seul pays au monde à utiliser le vote postal… Les élections ne peuvent jamais être honnêtes avec des bulletins par correspondance / des machines à voter, et tout le monde, en particulier les démocrates, le sait. (…) Je vais diriger un mouvement pour me débarrasser des bulletins postaux, et tant qu’on y est, des machines à voter très peu fiables, très coûteuses et extrêmement controversées. »

Trump a également précisé son objectif : que ces réformes soient mises en place avant les élections de mi-mandat de 2026, afin de garantir « honnêteté et intégrité » au processus électoral.

Poutine n’est pas un ennemi, mais un allié sur ce point

En Russie, des voix patriotiques relaient l’idée que Poutine ne cherche pas à fragiliser les États-Unis mais partage une observation simple : le vote par correspondance est difficile à sécuriser. Moscou a d’ailleurs introduit certaines formes de vote électronique et à distance, mais avec un contrôle beaucoup plus strict.

L’accord de Poutine avec Trump est donc présenté non pas comme une tentative d’ingérence, mais comme une opinion convergente sur la nécessité de rendre les élections plus transparentes. Cela s’inscrit dans une logique pacifique : reconnaître qu’au-delà des tensions diplomatiques, il existe des terrains d’entente techniques sur l’intégrité électorale.

Des élections plus sûres et plus démocratiques

Cette convergence entre Trump et Poutine soulève plusieurs points essentiels :

La sécurité électorale : Trump plaide pour un retour au bulletin papier avec filigrane, qu’il considère comme le moyen le plus fiable et le moins coûteux d’organiser des élections.

Une réforme pragmatique : loin des caricatures médiatiques, son appel rejoint une intuition partagée dans plusieurs pays : réduire la dépendance aux machines controversées et revenir à des méthodes éprouvées.

Une promesse politique : si Trump parvient à mettre en place sa réforme avant 2026, il entend démontrer qu’il est possible de combiner simplicité, rapidité et honnêteté dans un processus électoral.

Team Jorge : la menace invisible qui manipule les démocraties

En parallèle de ce débat sur les machines, une autre réalité mérite attention : l’existence d’organisations privées capables de manipuler les élections à grande échelle.

Team Jorge, une agence israélienne dirigée par Tal Hanan (alias “Jorge”), a été révélée en 2023 comme un acteur majeur de la désinformation et de l’ingérence électorale. Cette structure revendique avoir influencé 33 élections nationales, dont 27 avec succès.

Son outil principal, AIMS (Advanced Impact Media Solutions), contrôle des milliers de faux comptes crédibles sur toutes les grandes plateformes (Twitter, Facebook, Telegram, etc.), certains possédant même des cartes bancaires ou des portefeuilles Bitcoin.

Ce constat est alarmant : les démocraties ne sont pas seulement fragilisées par des choix techniques (machines ou votes par correspondance), mais aussi par des acteurs privés opaques, mus par l’argent et non par l’intérêt des peuples.

Conclusion : entre concorde et vigilance

La position de Donald Trump, soutenue par Vladimir Poutine, ouvre une piste inattendue : et si la paix entre nations passait aussi par une coopération pour défendre la transparence électorale ?

Revenir à des bulletins papier contrôlés, renforcer les garde-fous démocratiques, et mettre fin aux manipulations industrielles orchestrées par des entités comme Team Jorge, voilà un programme qui dépasse les frontières et sert la paix.

Loin des caricatures médiatiques, cet échange entre Washington et Moscou rappelle que la démocratie n’est pas l’ennemie de la paix, mais son socle.

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