Sale temps pour les PDG : Nestlé se sépare brutalement de son patron pour une relation cachée

2 September 2025
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Coup de tonnerre au siège de Nestlé, à Vevey. Le géant suisse de l’agroalimentaire a annoncé le renvoi immédiat de son directeur général, Laurent Freixe, pour avoir entretenu une relation amoureuse non déclarée avec une subordonnée directe. Une violation du code de conduite jugée suffisamment grave pour pousser le conseil d’administration à trancher sans délai.

À sa place, le conseil a nommé Philipp Navratil, jusque-là patron de Nespresso.

La faute qui ne pardonne plus

Freixe, un vétéran du groupe arrivé en 1986, n’aura passé qu’un an à la tête de Nestlé. Sa carrière, qui l’avait mené aux commandes de l’Europe puis de l’Amérique latine, s’achève brutalement. Le conseil d’administration, présidé par Paul Bulcke, parle d’une « décision nécessaire » pour préserver les valeurs et la gouvernance du groupe.

Cette chute rappelle une série noire qui frappe depuis quelques années les grands patrons : Bernard Looney (BP, 2023), Steve Easterbrook (McDonald’s, 2019), Brian Krzanich (Intel, 2018)… Tous contraints à la démission pour des liaisons jugées incompatibles avec leur fonction.

Un contexte économique déjà difficile

Ce limogeage survient alors que Nestlé traverse une zone de turbulences : chute de 10,3 % des bénéfices au premier semestre 2025, baisse du pouvoir d’achat des consommateurs, action en recul de près d’un quart en un an. Autant de défis que le nouveau patron Philipp Navratil devra affronter sans délai.

Quand la sphère privée devient un risque stratégique

L’affaire Freixe illustre une tendance de fond : les PDG sont désormais exposés à une transparence impitoyable. Là où jadis certaines “faiblesses humaines” étaient tolérées tant que les résultats suivaient, elles sont aujourd’hui considérées comme une atteinte à l’image et à la crédibilité de l’entreprise.

Dans un contexte de résultats fragiles, d’actionnaires inquiets et de gouvernance hyper-scrutée, la vie privée devient un risque stratégique. Un simple faux pas suffit à précipiter la chute. Oui, décidément, c’est un sale temps pour les PDG.

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